Portrait alumni : Maxime Delalande, Gestionnaire de copropriété

Portrait alumni : Maxime Delalande, Gestionnaire de copropriété

Aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Maxime Delalande, alumni 2020 de l'ISTEF et gestionnaire de copropriété au sein du cabinet Immobilière Falguière. Il revient sur son parcours au sein de l'école et nous parle de son métier et de ses missions au quotidien.

Bonjour Maxime, comment êtes-vous devenu gestionnaire de copropriété ?

J’ai mis un premier pied dans l’immobilier en 2016. J’ai commencé par un BTS Professions Immobilières au sein de l’ISTEF. Deux ans de formation en alternance que j’ai eu l’opportunité de réaliser au sein du cabinet Immodem Segito en tant qu’assistant syndic. J’ai ensuite continué avec un Bachelor Responsable d’affaires Immobilières toujours à l’ISTEF et toujours au sein du même cabinet en alternance. Les 6 premiers mois j’étais assistant syndic puis je suis rapidement devenu gestionnaire de copropriété. Une fois mon Bachelor en poche, j’ai souhaité continuer sur un master, mais l’ISTEF ne le proposant pas à l’époque j’ai dû m’orienter vers une autre école. Dans le cadre de ce cursus, j’ai changé d’entreprise et j’ai intégré le cabinet Immobilière Falguière en tant que gestionnaire de copropriété. J’ai validé mon Master le 1er octobre dernier et suis donc aujourd’hui embauché en CDI au sein du même cabinet.


En quoi consiste votre métier ? 

Il faut tout d’abord savoir que je travaille en trinôme avec un.e assistant.e syndic et un.e comptable. Mes missions ? Contrôler les copropriétés et les gérer, les amener au mieux dans une transition énergétique, mais également les accompagner dans la réalisation de travaux et dans l’entretien classique des résidences.  Mon rôle est également de tenir les conseils syndicaux et les assemblées générales avec l’ensemble des clients et de faire appliquer le règlement de copropriété. 

Quelles sont les perspectives d’évolution?

En tant que gestionnaire de copropriété, il faut tout d’abord faire ses preuves, être en capacité de faire progresser le cabinet dans lequel on exerce. De plus, il faut sans cesse améliorer la qualité de son service et de son travail pour fidéliser les clients. Une fois que l’on a réussi à se faire une place, on peut penser aux perspectives d’évolution. Je pourrais tendre à devenir principal de copropriété, à savoir gérer tout un service avec plusieurs gestionnaires sous ma coupe et dans plusieurs années pourquoi pas prendre la direction d’un cabinet, mais ça, ce n’est pas pour tout de suite.


Quelles sont les qualités à avoir pour exercer ce métier ?

Il faut tout d’abord être rigoureux pour éviter les mécontentements des clients. S’il y en a et ça peut arriver, il faut être en capacité de défendre ses équipes, en prendre la responsabilité, rebondir et surtout trouver des solutions. Deuxièmement, il faut avoir de l’empathie, car nous travaillons avec des clients extrêmement différents, qui n’ont pas tous la même situation. Et parfois, on peut être amenés à se retrouver devant des personnes qui sont en détresse et en grande précarité financière. Il faut donc réussir à rester humain dans les échanges que nous pouvons avoir avec eux tout en gardant le recul nécessaire pour ne pas se laisser emporter. 


Que vous ont apporté vos années à l’ISTEF ?

Elles m’ont tout d’abord apporté la découverte d’un métier, celui de gestionnaire de copropriété et plus globalement la découverte du secteur de l’immobilier. Elles m’ont également permis de développer mon réseau professionnel grâce à l’alternance. De plus, elle m’a donné le goût de la formation et celui de transmettre aux autres mon savoir. Cela me permet d’ailleurs d’intervenir aujourd’hui au sein de l’ISTEF auprès d’étudiants. Plus généralement, c’est une école dans laquelle nous sommes bien suivis et accompagnés que ce soit dans le cadre de notre cursus ou dans nos recherches d’emploi. 


Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui cherchent leur voie ?

En fonction de l’avancée de la vie de chacun, et pour faire de la copropriété, l’objectif serait de pousser au maximum le nombre d’années d’études. J’ai commencé à travailler très jeune, je suis sorti des études à 24 ans avec un Bac+5 et je pense que j’ai bien fait. Aujourd’hui, les diplômes sont très importants au yeux des recruteurs et il serait vraiment dommage de se voir refuser des postes à cause de ça. Je leur conseillerais de profiter de leurs années d’études et du statut d’étudiant, car travailler c’est bien mais une fois qu’on y est c’est pour toute la vie. Je les inviterais à suivre leurs formations le plus possible en alternance car c’est ce qui est le plus formateur, acquérir des compétences et pouvoir les mettre en pratique rapidement. Pour finir, je leur dirais de rester humbles sur les compétences qu'ils acquièrent tout au long de leur cursus. Quand on sort de l’école et qu’on se lance dans la vie active, on peut penser qu’on sait tout et qu’on a tout compris alors qu’il nous reste encore beaucoup à apprendre.


Articles pouvant également vous intéresser